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Deux mois avec sursis ...

... pour avoir insulté et menacé pompiers et gendarmes le soir de Noël !


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Le 26 décembre 2014, ils avaient été victimes de rébellion, d'outrages et de violences à Saissac.

C'est un jeune homme, tout juste sorti de l'adolescence, qui s'est présenté à la barre du tribunal correctionnel, vendredi, pour répondre d'ivresse sur la voie publique, mais surtout de violences, d'outrages et rébellion envers des gendarmes et des pompiers.

Une histoire futile de télécommande

 

Les faits poursuivis par le ministère public remontent à la nuit de Noël, le 26 décembre 2014, à Saissac, dans la montagne Noire. Ce soir-là, c'est au milieu de la nuit que les secours sont appelés à intervenir, alors que Benjamin, en état d'ivresse, 'pète' littéralement un plomb dans l'appartement de son père. La cause de ce remue-ménage : une histoire futile de télécommande introuvable pour monter le son de la télévision.

"Quand les pompiers sont arrivés, a relaté la présidente Anne-Charlotte Malafosse, vous les avez insultés et menacés : 'j'en ai rien à foutre des pompiers… Je vais te tuer, toi et ta famille !" Une situation qui a vite commencé à dégénérer, justifiant l'appel en renfort de la gendarmerie. Une intervention que Benjamin ne va pas vraiment voir d'un bon œil, avec une pluie d'insultes et de menaces livrés aux militaires. Sans oublier une rébellion virulente lors de son interpellation…

Lors de l'audience de vendredi matin, Me Raymond Labry, pour les intérêts d'un pompier volontaire et du service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de l'Aude, a regretté que "ce genre de situation se renouvelle malheureusement trop souvent. Tout ça devient lassant, insupportable. Les pompiers ne sont pas là pour se faire insulter, mais pour porter assistance. Ils ne sont pas là pour avoir peur d'intervenir !" Et l'avocat de la partie civile de réclamer l'euro symbolique pour le Sdis et 500 € de dommage et intérêts pour le pompier volontaire.

Une alcoolisation récurrente

Dans son réquisitoire, le représentant du parquet a relevé "la problématique d'alcoolisation récurrente" du prévenu, et demandé une peine de 3 mois avec sursis, ainsi que les obligations d'effectuer un travail d'intérêt général (Tig) et de se soigner contre l'alcool. Dépourvu d'avocat, - "parce que je n'ai pas pu le payer" -, Benjamin a eu le dernier mot pour sa défense. Avec tout d'abord la reconnaissance de toutes les infractions. "À l'époque, ma consommation d'alcool était assez régulière. Le problème, c'est que quand j bois, ça me fait ressortir les soucis. Et le soir des faits, les choses ont fait que je me suis énervé, je cherchais la confrontation. Aujourd'hui, je tiens à m'excuser…" Au final, le tribunal a condamné Benjamin à une peine de 2 mois de prison avec sursis, assortie des obligations d'effectuer un Tig de 140 heures et de se soigner contre l'alcool.

L'Indépendant du 13092015

justice Montagne Noire Aude saissac

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